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L'art de la guerre.

Durant des siècles et des siècles, pendant que nos chevaliers guerroyaient dans nos contrées à la recherche de nouveaux 
territoires, en Asie, il se produisit à peut près la même chose. Les combattants se servaient essentiellement de leurs bras et 
de leurs jambes, et en coordonnant le tout, leurs corps devinrent une véritable arme capable de tout et n'importe quoi. 
Il y a très longtemps, à l'époque où de nombreux royaumes guerroyaient, deux empires se firent la guerre. Il est raconté 
que d'un côté, l'armée était composée de 10000 hommes munies d'épées et de lances, de l'autre, la compétence de ces 
 
soldats reposaient sur la faculté d'entreprendre un combat d'apparence inégal à l'aide d'entraînement régulier d'un art martial 
qui fut l'ancêtre du taekwondo. Cette armée n'était composée que de 700 hommes. Ces armées on toutes les deux fit 
volte-face après plusieurs combats, tellement que les deux armées étaient équivalentes. 
  
Célèbre Fresque, en cours de restauration, 
dans le bâtiment de la « robe Blanche » 
(Bai Yi) montrant les moines de Shaolin au 
combat dans les bâtiments du monastère. 
  
  
  
  
 
Pendant cette période, l'art de la guerre n'était pas seulement un sport ou un entraînement spirituel,  il était question alors
de vie ou de mort, l'existence de chacun ne tenant qu'à sa capacité de détruire l'ennemi. Le but ultime de la pratique est
de faire de cet art une partie intégrante de sa vie. A cette époque il n'y avait pas d'autre alternative que de se battre 
pour assurer sa survie. Il était nécessaire pour eux d'atteindre un état dans lequel il est possible d'appliquer 
les techniques les plus efficaces mais cela de manière instinctive et inconscient. On pouvait pas se permettre de pratiquer 
un peux par ici, et un peux par là. Il fallait répondre de ses capacités martiales pratiquement partout, par ce que 
l'on ne savait pas à quel moment on pouvait mourir. 
Au cœur d'une bataille, les informations arrivaient de tous les côtés, surtout pendant cette époque, où la bataille se 
déroulait au front. 
Si un paysan, qui pouvait aussi être à la fois soldat était bien entraîné, son corps et ses membres pouvaient se mouvoir 
automatiquement sans effort. C'est cela qui est recherché dans les arts martiaux même aujourd'hui. 
Un grand maître est une personne qui a étudié durant de très longues années son art. Les plus grands ont parfois étudié 
pendant près de 40 ans voir 60 ans. A l'issue de cette période d'apprentissage et de perfectionnement, le maître doit 
“tout oublier“, il doit être capable de répondre de ses gestes sans y pensée vraiment, de façon instinctive. 
En tant qu'élève c'est la tête qui contrôle, le corps exécute. En tant que maître c'est l'esprit qui contrôle, le corps suit.
Si l'esprit n'est pas encombré par les mouvements physiques, il est possible d'appliquer les techniques de manière 
inconsciente sans avoir besoin de réfléchir.
 
Si une armée était constituée de tels hommes, de moitié on pourrait en réduire ses effectifs. Seulement, à l'époque,
l'intimidation n'était pas louable. Très peux de rois préféraient abdiquer avant de combattre. Seule la taille importait, plus 
l'armée était grande, plus elle faisait peur, et moins il y avait de guerre. Justement, une petite armée constituée de valeureux 
et brillants soldats n'intimidaient pas trop. Il ne pouvait à eux seules garder d'une main de fer, l'ensemble des conquêtes.
Pendant cette période, les conflits et les guerres étaient pratiquement quotidiens, la force militaire d'un roi constituait ça 
garantie et la source de son pouvoir, ainsi que le moyen essentiel pour résoudre ses problèmes. Un roi prudent devait donc 
maintenir une armée puissante.
Il faudrait maintenant déterminer dans quelles conditions un pays est dirigé en temps de guerre.
Ce qui détermine la dignité d'un roi, et la sécurité ou l'insécurité d'un pays, est son armée. Les confucianistes pensaient que 
la guerre ne pouvait rien apporter de positif à long terme au pays, tendis que les autres disaient que si ils gagnaient la guerre,
leur pays sera en sécurité, leurs armées renforcées et en plus de tout ça, apporter une réputation. Si le cas où le pays perdait 
la guerre, l'armée du roi serait affaiblie mais plus grave le pays serait en tout point asservi. 
Une dès principale force de la puissance militaire, c'est le peuple. Pour acquérir plus de soldats il faut mobilier son peuple. 
Cela implique plusieurs choses évidentes, le pays se doit d'être en ordre, croire en son chef et accepter le principe de la 
guerre. Si cela est le cas, les paysans seront disciplinés et surtout une des principales forces d'un soldats c'est d'être actif. 
Les deux domaines important de l'époque pour la préparation d'une guerre, se sont la nourriture, prévoir un certain nombre
de sujets pour les tâches agricoles, et les autres, soient pour se battre, soient pour construire des armes telles que des lances, 
bâtons, épées. 
C'est évident que, pareillement à aujourd'hui, les sujets de l'empire choisissaient les travaux les plus faciles, donc l'agriculture 
était délaissée car trop dure, et la guerre était délaissée car trop dangereuse. Afin d'éviter cette tendance, le roi devait utiliser 
alternativement les deux outils en sa possession : la récompense et la sanction. 
 

L'art pacifiste et moral.

Ce point est très important de cet exposé car il résume bien ce qu'est un art martial aujourd'hui.
Dans ce monde qui est désormais relativement stable, au moins plus qu'avant, les pratiquants d'arts martiaux recherchent 
une stabilité intérieure. 
La plupart d'entre eux si et seulement si il le souhaite, car ce n'est pas une obligation, peuvent allé au delà de simple 
entraînement physique et « sportif ». La majorité y participe plus ou moins, chacun à leurs manières. En général ceux qui 
s'inscrivent pour pratiquer un de ces arts, viennent chercher une certaine force mentale, il y existe plein d'autre sport pour 
faire travailler son corps. 
Mais en soit, l'art martial est un art et en tant que tel il s'adresse à tout le monde, hommes, femmes, jeunes et moins jeunes. 
Chacun vient y puiser ce qu'il recherche : une méthode de self-défense, une recherche de bien-être et d'équilibre physique et 
mental, une méthode d'autodiscipline, une gymnastique anti-stress, et aussi un complément dans l'éducation que l'on a pu 
recevoir de ses parents. 
Touts pleins de vertus sont développées dans la pratique d'un art martial, et la majorité affecte le pratiquant dans sa vie 
quotidienne.
Je vais citer un grand nombre de vertus retenu de plusieurs livres.
L'art martial développe entre autre dans le cadre d'une pratique, sérieuse, rationnelle et sincère les vertus suivantes. 
La concentration,
la connaissance de ses limites et de son corps, 
la courtoisie,
le respect des individus, de la hiérarchie, des objets et des lieux, 
le courage, 
la volonté, 
le désir de perfection, 
la patience, 
le contrôle de ses actes, 
le contrôle de ses émotions,
le sens de la stratégie, 
l'intelligence,
la respiration, 
l'attention, 
la spontanéité,
l'intuition, 
la maîtrise de l'espace et du temps, 
le discernement,
la logique, 
la prudence, 
la pertinence,
la créativité,
l'affinage des postures de corps , 
le souci du détail, 
le sens du rythme au combat, 
la maîtrise. 
A la différence du monde asiatique, les civilisations occidentales se sont développées sous l'influence du rationnel et du
technologique. Durant cette période de développement technologique, les Occidentaux sont devenus quelque peu étrangers 
à l'environnement dans lequel ils étaient entourés. De plus en plus, les Occidentaux se sont détachés de la nature, forçant la 
nature humaine à diverger vers le confort face aux rustiques. 
Il en résulte que l'homme moderne a peu de moyen pour mettre en harmonie son corps, son esprit et sa nature. Au fil du
temps, les principes de bases ont été oublier, comme vivre en harmonie avec la nature sans pour autant vivre marginalement,
il faut quand même vivre avec notre temps. C'est pour cela que pratiquer un art martial est un bon compromis. 
Pour en revenir au principe de l'entraînement, à force de pratique, on obtient la stabilité du corps essentiellement puis vient 
esprit, à force de mouvement de base, de position souple sur de bon appuis et de soucis du détails, il est possible de remettre
en accord l'esprit et le corps. 
La pensée asiatique considère que l'esprit et le corps forment une entité inséparable. 
L'esprit préside à la personnalité, le mérite de l'art martial aujourd'hui est de montrer aux hommes que l'esprit et le corps ne 
sont pas en conflit, qu'ils peuvent être développés en harmonie l'un avec l'autre, avec la nature et, en fin de compte, avec les 
autres êtres humains. 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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