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Les puissances asiatiques : > Leurs intérêts pour les arts martiaux. > Présentation des trois grandes puissances asiatiques. > Les origines des arts martiaux. Leurs intérêts pour les arts martiaux. Pour permette une meilleur approche de cet art de combat à main nue, il faudrait savoir depuis combien de temps il est pratiqué, et par qui. Seulement il est très difficile de dater l'origine de ces arts martiaux pour plusieurs raisons. La première raison c'est qu'autrefois ces arts martiaux ne s'appelaient pas de cette manière mais plutôt “arts chevaleresques“ car le principal objectif de l'époque était d'instruire de nombreux moines aux combats martial pour remporter les guerres et ainsi conquérir de nombreux territoires. Il n'avait pas non plus le même but qu'aujourd'hui. Cela est particulièrement dur de savoir où et quand ils ont débuté. La seconde raison fut la fusion de différentes cultures et traditions éparpillées sur trois royaumes, le Japon, la Chine, la Corée et étalé sur plusieurs siècles. Lorsque les premiers arts martiaux appelés « arts martiaux primitifs » arrivèrent en Extrême-Orient, ils y prirent racine et se diversifièrent en un certain nombre de disciplines. Malheureusement nous ne savons rien de cette période, aucune trace écrite n'a été retrouvée. Cette période appartient aux mythes ainsi qu'aux légendes. Quelques rares éléments d'information disséminés dans de nombreux livres littéraires et artistiques de la Chine et de l'Inde peuvent laisser entendre que le début du développement des arts martiaux dans ces civilisations se situerait entre le 5 e s av J.C. (car la Chine commençait à fabriquer des sabres en grand nombre) et le 3 e s apr. J.C. (date des premiers écrits sur papier des exercices fondamentaux sur des arts martiaux). Ceci reste en tout et pour tout des suppositions, car les documents ou objets sont très rares au début de l'histoire des arts martiaux.
Présentation des trois grandes puissances asiatiques. Je vais aborder chacun de ces royaumes individuellement en montrant leurs évolutions au cour du temps à l'aide de deux cartes. La première est datée de 1613, la seconde de nos jours. Ainsi on pourra constater l'évolution de leurs territoires.
LA CHINE
Son territoire était beaucoup moins vaste à cette époque et beaucoup moins unifié que maintenant. Cela est du au fait que la forme du territoires changeaient un peux à chaque changement de dynastie. La Chine a connu 24 dynasties et environs 400 empereurs. De 206 av. J.C. à 220 apr. J.C., il y eut la dynastie des Han, ils étendirent leur empire en Mandchourie, en Corée, en Mongolie, au Viêtnam et en Asie Central. Ils fondèrent le mandarinat et remirent à l'honneur le confucianisme . Ils contrôlèrent la route de la soie et se son ouvert aux influences étrangères, particulièrement au bouddhisme . A la suite du déclin de cette dynastie, il y eut une période de morcellement du territoire et donc de guerre. L'influence du Bouddhisme se développa.
Les deux plus grandes dynasties Chinoises ont été les Ming (1368 à 1644) et les Qing (1644 à 1911). Ces derniers établissent leurs dominations sur un territoire plus étendu que jamais, leur progression a été jusqu'en Mongolie et en Asie central.
Voici l'état de la république populaire de Chine telle qu'elle est aujourd'hui.
Son territoires a aussi bien évolué au fil des siècles mais comparé à sa densité de population total, elle reste pauvre.
Quelques chiffres : Sa capitale est Pékin, Sa superficie est de 9.560.961 km², pour une population total de 1.300.000.000 habitants.
LA COREE
Ce pays malgré qu'il soit moins connu que ces deux frères qui sont la Chine et le Japon, n'ont rien à lui envier. En effet la Corée possède une histoire beaucoup plus ancienne que celle du Japon, car elle est estimé à plus de quatre mille années. Ce que le Japon a connu, la Corée l'a connu avant lui.
Au début de l'ère chrétienne, la Corée était séparée en trois royaumes rivaux : “Koguryo“, “Silla“ et “Paekche“ comme ci-dessous.
Pour pouvoir faire face aux envahisseurs, chacun de ces royaumes élabora ses propres techniques de combat. Le royaume de Koguryo, devenu le plus puissant des trois, fusionna son art du combat avec celui des territoires placés sous sa domination, et lança le Taekkyon (l'ancêtre direct du taekwondo).
Au VII ème s, le royaume de Silla prit le contrôle sur ses rivaux et forma le premier royaume unifié de Corée. Au XIII ème s, la Corée fut envahie par les Mongols puis rattaché à la Chine sous la dynastie des Sung et Ming (mentionné plus haut). Durant cette période les arts martiaux Chinois et Coréens se côtoyèrent et s'influencèrent mutuellement pendant près d'un siècle. A la suite de cette période de cohabitation, le Taekkyon revint à l'honneur puis fut rebaptisé Subak (signifiant techniques de la mains) En 1910, le Japon annexa la Corée jusqu'en 1945 où l'occupation se poursuivit par les troupes Américaines et Soviétique.
Avec l'arrivée de l'armée Japonaise, le Karaté s'introduisit en Corée, qui suscita un grand engouement. Les arts martiaux Coréens furent déclarés illégaux, seul quelques maîtres continuèrent à enseigner leurs arts clandestinement. A la fin de l'occupation, ce pays surnommé “pays du matin calme“ ou encore “pays de l'Hermite“, abandonna le Karaté pour revenir à ses arts martiaux originels.
Dès 1955, le gouvernement sous l'influence du Général Choi Hong-Hi décide d'unifier touts les arts martiaux sous un même nom. Le 3 septembre 1959, le TaeKwonDo moderne est officiellement né. Le Général Choi Hong-Hi
De 1950 à 1953, il y eut la guerre le Corée. Ce conflit opposa d'un côté la Corée du sud, soutenu par les forces de L'ONU (principalement par les Etats-Unis, par la France, la Grande-Bretagne, le Benelux et la Turquie), à la Corée du nord, soutenu à partir de 1951 par la Chine populaire. Cette guerre fut surtout la fin de la guerre froide opposant l'Ouest et l'Est. Elle a aboutie par la reconnaissance des deux états coréens par les Etats-Unis et l'Urss.
Il a deux religion dominante en Corée du sud, il y a environ 49 % de croyants au Christianisme, 47 % de croyants au Bouddhisme et 3 % au Confucianisme .
Aujourd'hui la Corée du sud à un P.I.B. qui est approximativement 20 fois supérieurs à celui de la Corée du nord. Cette dernière traverse en ce moment une grave crise alimentaire et économique. On peut supposé que temps que le régime dictatorial de Pyongyang sera présent, cet état aura du mal à se remettre de ses crises.
Quelques chiffres : Capitale Corée du nord : Pyongyang Capitale Corée du sud : Séoul Sa superficie est de 99.016 km², pour une population total de 44.163.000 habitants.
Evolution de la population en millier d'habitants en fonction des années
Evolution du taux de croissance du PIB en % et par an
LE JAPON
XVII ème s. Le Japon, jusqu'au XIX-XX ème s. fut très en retard d'un point de vue technique ou sociale par rapport aux autres grandes civilisations tel que l'Asie Central ou le Moyen-Orient. En effet les Japonais ont commencé à voir l'apparition de l'écriture à partir du V ème s. apr. J.C. plus précisément en 405. En 538, il y eut l'introduction du Bouddhisme au Japon par l'intermédiaire d'ambassade Coréene. Plus d'une décennie plus tard le prince Shotoku en 607 envoya des émissaires dans l'ambition d'espionner la Chine impérial pour ainsi copier leurs arts, leur culture et leurs usages administratifs. Cette technique pas très catholique porta ses fruits en 645, où le Japon devenait la réplique de sa voisine, la Chine impérial. Plus d'un siècle plus tard, en 794, la nouvelle capitale fut transférée à Heiankyo qui prit ensuite le nom très connu de Kyoto. En 1191, une introduction du Bouddhisme Zen se fit à partir de la Chine. La première invasion des Mongols sur le Japon se fit en 1274, la deuxième ne pu suivre son cour car un typhon détruisit la flotte Mongols. En 1549, Saint François Xavier, un Français, est le premier missionnaire chrétiens a s'installé au Japon. En 1597-1598, Hideyoshi expulse les missionnaires chrétiens et entreprend une seconde campagne contre la Corée. Celle-ci fut abandonnée en raison de sa mort survenu en 1598. Entre 1616 et 1867, le pays est fermé au étranger (sauf aux Chinois et aux Néerlandais) après la rébellion de 1637. Le Japon est coupé de l'extérieur, Iyemitsu, le petit-fils de Iyeyasu, interdit aux Japonais de quitter leur pays. Les villes ainsi que les marchands se développent.
Le Japon contemporain : Pendant la période 1854-1864, les Occidentaux intervienne militairement sur le Japon pour l'obliger à s'ouvrir au commerce international. A l'aide de la constitution de 1889, ils ont obtenu que les Japonais adoptent les techniques ainsi que les institutions occidentales afin de faire du Japon une grande puissance économique et politique. Pendant cette période d'expansion, le Japon en profite pour s'étendre sur d'autre territoire tel que Formose (aujourd'hui Taiwan), la Mandchourie et la Corée en 1910.
Plusieurs dates marquantes peuvent être mentionnées telle que : De 1937-1938, le Japon occupe le nord-est de la Chine. En 1940, il signe un traité tripartite avec l'Allemagne et l'Italie. Ils forment l'Axe pendant la seconde guerre mondial. Dès 1941, l'aviation japonaise attaque la flotte Américaine à Pearl Harbor. En 1945, le Japon capitule après les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. En 1960, signe un traité d'alliance militaire avec les Etats-Unis. De 1960 à 1970, le Japon devient une des premières puissances économiques du monde. En 1978, il signe avec la Chine un traité de paix et d'amitié.
Au jour d'aujourd'hui le Japon est une monarchie constitutionnelle héréditaire, la constitution date de1946. Leur empereur n'a qu'une autorité symbolique, il n'a presque pas de pouvoir au sain du gouvernement. D'un point de vue économique, le Japon est une patrie qui se développe très vite avec une grande capacité d'adaptation. Cependant, affectée par une grave crise financière ayant touché tout les pays asiatiques en 1997-1998, provoquant notamment la chute du yen qui est en temps normal une monnaie avec un cour très fort, l'économie Japonaise traverse aujourd'hui une période de stagnation, voire de récession.
Quelques chiffres : Capitale Japon : Tokyo Sa superficie est de 377.801 km², pour une population total de 124.491.000 habitants. Les origines des arts martiaux. Un célèbre dicton veut que tous les arts martiaux soient nés sous le ciel à Shaolin en Chine. En effet, au V ème s, un moine qui portait le nom de Bodhidharma fils d'un célèbre roi indien rejoignit un temple nommé Shaolin pour transmettre le bouddhisme “Chan“. Il commença à méditer pendant plus de 9 ans dans une grotte face à un mur. La raison pour laquelle il décida de sortir de cet état, c'est qu'il avait acquis une certaine maîtrise de l'esprit. Bodhidharma voulu ensuite transmettre ce quoi il avait si longuement réfléchit aux moines Shaolin. Devant l'esprit de ces moines inaptes à toute médiation sérieuse, il décida d'y remédier énergiquement par certains exercices très efficace pour fortifier l'esprit en même temps que le corps. Cela a pour but le dépassement de soi.
A cette époque de nombreux pillages avaient lieu dans les monastères dû à une majorité de moines pacifistes. Or, les moines guerriers de Shaolin firent de leur technique un véritable art martial. Plus tard le bouddhisme « Chan » devint Zen au Japon, le Kung Fu Chinois devient le Naha-Te puis le Karate ou encore le Tae-Kwon-Do ou Shorinju, Kempo. Bodhidharma
C'est sur cette île où naquit la forme définitive du combat à mains nues. Sur cette île, il y eu pleins d'interdiction d'avoir ou de posséder d'arme sur soi qui firent suite aux nombreux conflits entre la Chine et le Japon (cette île appartenait autrefois aux deux pays). Dans cette certaines mesures les ouvriers agricoles n'avaient pas de moyen pour se défendre et la seule façon qu'ils ont trouvée c'est d'utiliser uniquement leurs poings, leurs pieds et aussi certains instruments de fortune, discret et efficace même contre des armes (sauf armes à feu). Appris en cachette, ces arts martiaux sont devenu en très peu de temps un engouement sur toute l'île. Ils prirent forme avec un mélange de kenpo et une forme local de combat, qui était connue sous le nom de To-de.
Cette île compte près de 24 écoles et plus de 200 dojos de karaté, les trois plus connues sont Shuri-Te, Naha-Te, Tomari-Te. De ces écoles, ils en ressortirent plein d'autres, encore ici le plus connue est Funakoshi Gichin qui créa le Shotokan. Funakoshi Gichin est le père du karaté moderne, il a importé le karaté-do au Japon. Il a permis de faire évoluer la forme initiale du karaté d'Okinawa. Il est perçu comme fondateur dans beaucoup de dojos sur la planète. La popularité grandissante du karaté incita de nombreux autres experts d'Okinawa à venir enseigner leurs styles au Japon. Bien que les techniques ne soient pas exactement les mêmes, le karaté de ces maîtres obéissait aux mêmes principes de base. Le succès qu'il rencontre alors, le convainc de s'installer à Tokyo et d'y commencer le développement du karaté en passant par les universités pour le populariser auprès des jeunes Japonais. En 1922 Funakoshi fonde son propre style, l'Okinawa-te, qui deviendra par la suite Shotokan. Chargé d'enseigner le karaté à l'université de Tokyo, il ne retournera jamais à Okinawa et meurt le 26 avril 1957 à l'âge de 88 ans. Okinawa demeure la terre natale du karaté moderne. Ce qui n'empêche pas d'y avoir d'autre style de karaté dans le monde.
Voici une autre vue de Okinawa, un véritable panorama
Funakoshi
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